Évoquer le Népal, c’est invoquer les majestueuses chaînes de montagnes de l’Himalaya qui semblent toucher le ciel. Entre les sommets enneigés, les vallées luxuriantes et les cultures riches, ce pays asiatique offre un terrain de jeu inestimable pour les amateurs de trekking.
L’idée de parcourir les sentiers de cette région mythique, au pied de l’Himalaya, peut éveiller en chacun de nous un rêve d’aventure et de découverte. Mais face à la diversité des choix de treks qui s’offrent à nous, comment naviguer dans ce labyrinthe de possibilités pour trouver le trek idéal ?
Dans cet article, nous plongerons dans l’univers enchanteur du Népal et explorerons les différentes facettes à considérer pour choisir le trek qui réalisera votre rêve de traverser ces montagnes emblématiques tout en répondant à vos attentes et capacités.
Préparez-vous à vous laisser emporter dans une quête passionnante pour trouver le trek de vos rêves au cœur de ce pays qui promet depaysement et adrenaline.
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Sommaire
ToggleQuelle est la meilleure saison pour faire un trek au Nepal ?
Calendrier des saisons
❄️ De décembre à février : Les température sont fraiche (aux alentours des 15 degrés dans la capital), il peut donc y avoir plus de neige en altitude ce qui peut être plus compliqué pour partir en randonnée. De plus certains circuits peuvent être fermés.
☀️ De mars à mai : Les températures se réchauffent (24 degrés à Katmandou) et les jours de pluies sont encore peu nombreux. C’est donc une bonne période pour partir en trek dans la montagne.
🌧️ Entre mai et septembre : C’est la saison des pluies, il fait chaud et humide, il n’est donc pas recommandé plannifier des randonnées pendant cette période.
☀️ Octobre et novembre : Ce sont les meilleurs mois pour partir en trek au Nepal, il fait encore assez chaud et la saison des pluies est terminée.
Gare à la saison touristique
La saison touristique bat son plein en novembre. Bien que le Népal ne soit pas la destination la plus touristique, la différence de fréquentation se fait sentir sur les sentiers de randonnée. Certaines agences peuvent également en profiter pour augmenter un peu leurs prix sous prétexte de la hausse des demandes.
Aussi, qui dit plus de touristes, dit moins de place dans les auberges sur les circuits de trek. Si vous choisissez d’organiser votre séjour par vous meme, sans bénéficier de l’accompagnement d’un guide, Il vous faudra redoubler d’effort en terme de preparation, anticiper votre progression sur le circuit et réserver vos hébergements en avance. Si vous optez pour une découverte des sommets nepalais avec un guide n’ayez crainte ils sont habitués… Mais anticipez en réservant bien en amont de votre arrivée afin que votre guide puisse réserver les auberges.
Faut-il réserver à l’avance ?
Cela dépend de la période de votre voyage comme je vous le disais plus tôt. Toutefois, d’une manière générale, il est recommandé de préparer votre trek plusieurs semaines à l’avance ne serait-ce que pour comparer les offres et les circuits.
Nous avons démarché l’agence avec laquelle nous avons choisi de partir 3 mois à l’avance. On l’a fait assez tôt car on était encore en France et on savait exactement à quelle date nous allions arriver. Cependant on a rencontré des gens qui avait réservé seulement quelques semaines avant.
Nous avions trouvé les coordonnées sur un groupe d’entraide de voyageurs français au Nepal sur Facebook (une mine d’or, peu importe le pays). Le gérant de l’agence était lui même francais, ce qui a grandement facilité nos echanges. Nous avons pu poser toutes nos questions à Laurent. Il nous a demandé de virer un acompte et de confirmer notre trek une quinzaines de jours avant en réglant le reste des frais engagés pour l’activité. (On vous donne le contact un peu plus bas dans l’article).
Évaluer son propre niveau et la difficulté du trek
Le principal c’est de prendre du plaisir ! Les paysages sont exceptionnels, les sensations uniques et vous vous souviendrez toute votre vie de cette ascension alors autant se ménager et bien choisir son trek.
Suis-je capable de faire un trek au Népal ?
A moins d’avoir un problème de santé ou des conditions physiques altérées (et ca, vous devez déjà le savoir) il est quasi certain que vous pouvez trouver un circuit de randonnée à votre niveau. Dans le doute, je ne peux que vous conseiller de poser la question à un medecin.
Nous sommes tous les deux agés entre 25 et 30 ans. Avant de partir nous allions à la salle de sport 2 à 3 fois par semaine. Nous ne souffrons ni de surpoids ni de maladie quelconque. Nous n’avons pas fait de préparation spécifique avant de quitter la France et nous ne pratiquions pas d’activités type course à pied, randonnées. Cependant, nous avions déjà débuté notre tour du monde et Anthony a chopé une intoxication alimentaire sévère en Inde au cours de laquelle il a perdu beaucoup de poids et s’est déshydraté.
Nous n’étions donc pas certain de pouvoir réaliser ce trek. Nous l’avions déjà réservé (et accessoirement payé) donc on a décidé de le tenter, quitte a rebrousser chemin si Antho ne le sentait pas. Finalement ça l’a fait ! En prenant son temps et en choisissant un trek adapté à son niveau, il ne devrait pas y avoir de probleme.
Et le mal d’altitude alors ?
Il s’agissait là de notre tout premier trek à tous les deux, nous ne connaissions donc pas du tout notre réaction à l’altitude. Malgré cela, certaines personnes prennent quand même le risque de grimper sans precautions.
Le mal d’altitude se caractérise par des maux de tête sévères, il peut être accompagné de troubles digestifs. L’inconfort est tel qu’il n’est pas agréable, voire pas soutenable, en fonction de la gravité des maux, de rester à une altitude élevée. Ces symptômes peuvent s’aggraver et aller jusqu’au coma. Sans déconner, ce n’est pas à prendre à la légère. Dans une telle situation il est recommandé de redescendre immédiatement.
Comment éviter le mal d’altitude ?
- Bien s’hydrater, c’est important. Et je parle d’eau bien sur ! Nous avons vu plusieurs voyageurs consommer de la bière durant le trek, c’est bien sûr non recommandé. Surtout que n’oubliez pas que les effets sont décuplés avec l’altitude…
- Ne pas aller trop vite et respecter des paliers durant l’ascension laissant le temps au corps de s’acclimater.
- Prendre des medicaments. Le diamox etait un médicament visant essentiellement à traiter le glaucome jusqu’à que son effet sur le mal d’altitude ait été découvert. Comme tout traitement il peut s’avérer inéfficace et/ou il peut être accompagné d’effets indésirables (essentiellement digestifs: diarrhées en gros). Nous concernant, on n’a pas été embêté par les effets indésirables et nous n’avons pas souffert du tout du mal d’altitude. Grâce au traitement ? on ne le saura jamais, mais on a préfèré mettre toutes les chances de notre côté pour ce premier trek. C’est un médecin spécialisé dans les maladies infectieuses a l’international qui nous a prescrit ce traitement. Il ne peut être délivré sans ordonnance.
Comment déterminer le niveau de difficulté du trek ?
Prenez le temps d’échanger avec les différentes agences, posez vos questions et soyez transparents sur vos atouts / difficultés. Il est important de se sentir en confiance avec votre guide, si le feeling ne passe pas tournez vous vers une autre agence. D’où l’intérêt de s’y prendre à l’avance…
En fonction de la durée du trek, de l’altitude de marche et du rythme de randonnée (paliers) cela vous donnera déjà un premier avis. Demandez le détail du programme à l’agence avant de vous engager sur un trek. Si c’est votre première randonnée en haute altitude (plus de 3000 mètres) on vous conseille de ne pas partir sur un trek de plus d’une semaine et de ne pas aller trop haut. Mieux vaut un trek plus accessible et terminable qu’un trek qui en jette mais qui vous mettra trop en difficulté. Le principal c’est de prendre du plaisir !
Les differents trek au Nepal
Les treks peuvent être adaptés en fonction de votre niveau, de vos attentes en terme de paysages, en terme de logement et en fonction de la durée que vous voulez lui donner. C’est un peu du sûr mesure !
Il y a différentes « zones » de trekking au Nepal, pour toutes les découvrir je vous invite à jetter un oeil au site Adventure Nepalaya qui les répértorie toutes (Annapurnas, Everest, Manaslu, etc.). Ne vous fiez pas trop aux durées mentionnées sur les randos car certaines peuvent être faites en moins de temps.
Dans notre cas nous recherchions un trek plutôt « court » de 7 jours. Pour cette durée, le mieux est d’aller dans le massif de l’Annapurna, qui est assez facilement accessible depuis Pokhara.
Après avoir démarché plusieurs agences, c’est finalement avec Terre du Népal que nous sommes partis. Dans l’ensemble nous avons été satisfait du contact et de la préstation même si nous avons trouvé notre guide un peu distant, pas très bavard et nous laissant marcher seuls de temps à autre.
Au final, 4 circuits revenaient à chaque fois auprès des agences avec des programmes sensiblement similaires.
Poon Hill
De difficulté faible à modérer, l’ascension va jusqu’à 3200 m d’altitude. Ce trek de 4-5 jours pouvait se réaliser en prenant différents chemins. L’un accès plus culturel et immersif avec des petits villages typiques, un petit musée à visiter, et un passage aux sources d’eau chaude. L’autre plus accès nature avec des passages dans des champs, des forets et des ponts suspendus. Offrant une vue imprenable sur la montagne sacrée Machapuchar.
Le 1er nous était vendu pour 490 euros par personne avec Adventure Nepalaya et l’autre 485 euros avec Rishi (un contact en direct trouvé sur un blog). Octobre 2022
Mardi Himal
De niveau modéré, ce circuit de randonnée moins fréquenté promettait de sortir davantage des sentiers battus. Il offre une ascension à 4200m, en passant par des foret, une production de thé et des villages traditionnels.
En choisissant ce trek vous finirez votre ascension sur une crète (pas trop étroite rassurez vous) avec des points de vue des deux cotés de la montagne et en face de vous la célèbre montagne en forme de queue de poisson: le machapuchar.
Un trek qui nous tentait beaucoup. On a hésité longtemps car celui-ci offre les meilleurs points de vue… L’agence nous conseillait plutôt le camp de base de l’Annapurna donc on est partis là dessus.
Prix: 440 euros / personne (avec terre du nepal, octobre 2022)
Le camp de base de l’Annapurna (ou sanctuaire des Anapurnas)
A différencier du circuit des Anapurnas qui est un autre circuit connu mais qui est plus long, environs 12 jours… Si on avait eu plus de temps il nous aurait bien tenté car les paysages ont l’air dingue ! Mais il est plus long et surtout plus haut (plus de 5000 m).
Celui que l’on a choisi, le fameux ABC (Anapurnas base camp) est un trek de difficulté modérée à importante car il présente des passages en escalier un peu raides. A cela on ajoute un peu de pluie et c’est la glissade assurée (croyez en notre expérience ahah). Le camp de base se situe à 4200 m, les vues sont assez impressionnantes et les lodge plutôt confortables. La randonnée nous a offert de beaux passages sur des ponts suspendus très typiques, des cascades et même un bain dans une source d’eau chaude ! La fin se termine au milieu de montagnes culminant aux alentours de 7000 – 8000 m de mémoire. Sur ce circuit on est plutôt en bas des montagnes contrairement à Mardi Himal.
Prix : 460 euros / personne (avec Terre du Nepal, octobre 2022)
Comment choisir l’agence avec laquelle partir ?
Comme je vous le disais plus haut, il est important de se sentir en confiance avec votre guide. Comme partout, il y a des marchands plus honnêtes que d’autres, des guides plus secures, etc. Prenez le temps d’échanger avec l’agence.
Il n’est pas obligatoire de partir avec un guide. Nous connaissons certains voyageurs (un peu tête brûlée je vous l’accorde mais qui avait déjà réalisé des treks de ce type) qui ont réalisé l’aventure seul ou avec des rencontres de passage, sans accompagnement, et qui ont adoré leur trek ! Si vous voulez le faire solo on vous conseille d’avoir l’application maps.me avec vous et de bien repérer les différentes étapes pour dormir et manger. Le tout c’est d’être clairvoyant sur ses propres capacités et avoir un minimum préparé l’ascension.
Pour un premier trek, quand meme, j’aurais tendance à encourager la sécurité avant tout.
Ou trouver le bon contact ?
En recherchant sur Google vous trouverez bon nombre d’agence mais les prix grimpent très vite ! On cherchait la petite reco d’un voyageur alors on a épluché les groupes Facebook type « Les français au Nepal » et les forums. Bingo ! On les a tous contacté par mail.
Comment faire le bon choix ?
Si la personne avec laquelle vous échangez prend le temps de répondre à vos questions, vous offre un parcours sur mesure en prenant en compte vos criteres. S’il y a un feeling. Si vous vous sentez écoutés et en securite. Alors foncez 🙂
Bon voyage au Nepal !